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Le carré civique, symbole de la présence Franco-Métis - depuis presque 300 ans

Pierre Gaultier de La Vérendrye a marié une cousine par le nom de Marie-Anne Dandoneau. Il a mis pieds à La Fourche de la Rivière Rouge et la Rivière Assiniboine, le 24 septembre, (journée de ma fête) 1738. Nous parlons le français ici au Manitoba depuis ce temps. Plusieurs de ses engagés ont décidé de rester dans le pays, ont pris femme à la façon du pays et les premiers enfant Métis sont nés. Le français fut la langue de la traite de fourrure. La Vérendrye a construit le Forge Rouge. Mon ancêtre Pierre Dandeneau est venue établir Trois-Rivières en 1647. Il a marié une Fille du Roi, nommée Françoise Jobin. Je suis fier de dire qu'après plus de 4 siècles au Canada, comme membre de la famille Dandeneau, je parle encore français. À cause de La Vérendrye, plusieurs Dandeneau se sont engagé dans la traite de fourrures et après la fondation de la Compagnie du Nord-Ouest en 1780, plusieurs Dandeneau ont signé des contrats avec cette compagnie. Angélique Dandeneau, la soeur à Marie-Anne a marié Charles Chaboillez qui était partenaire (Bourgeois) dans la Compagnie du Nord-Ouest.

Au tournant du siècle, 1911, mes arrières grand-parents, Louis Dandeneau et Julie, née Brulé, Métisse ont pris un «homestead» à Fisher Branch. Mes grand-parent Louis et Fidélise, née Benoit parlaient le français et un peu d'anglais. Mon père a marié Margaret Vandersteen dont le père John avait émigré de la Holland à Fisher Branch à 18 ans. À cause de cela ma langue maternelle était l'anglais. À l’âge de 15 ans je suis venu au Petit séminaire et parce que j'avais nom français, le directeur du séminaire m'a envoyé au Collège universitaire de Saint-Boniface. C'est dans cette institution que je j'ai appris la langue de mes ancêtres. C'est là où j'ai rencontré mon épouse et la famille Mulaire. Impliqué dans le Festival du Voyageur, nous sommes devenues très conscients de l'histoire de nos ancêtres respectives et de l'importance de continuer la lutte pour la préservation de la langue française dans un contexte minoritaire. Les derniers 60 ans j'ai vécu à Saint-Boniface et plus précisément les derniers 40 ans sur la rue Dumoulin, d'abord à 221 juste derrière la Caserne de pompiers. J'allais payer mes factures à 219, boulevard Provencher et j'admirais beaucoup les armoiries, dessinés par Mgr Taché qui était sur l’édifice. J'étais déçu quand les armoiries fut enlevé après l'amalgamation de la Ville avec Winnipeg. Je me souviens de l'opposition de Georges Forest à ce fusionnement. C'est grâce à lui que la Ville de Saint-Boniface a eu un règlement sur les services en français dans la nouvelle charte de la Ville de Winnipeg. Selon moi, l’hôtel de Ville à 219 Provencher et tout le carré civique est le siège social et politique de la francophonie du Manitoba.

Puisque tous les édifices sont désignés historique, le carré civique appartient à tous les citoyens et citoyennes de Winnipeg. À cause de cela tous les citoyens et citoyennes de Winnipeg ont la responsabilité de contribué financièrement au maintien de cet Héritage. Pour que cela puisse être une réalité le carré civique doit rester dans les mains de la Ville de Winnipeg.



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